La Maison du Lac de Grand-Lieu vous convie à une soirée de conférence et d’échange autour du suivi des écosystèmes par satellite. Quand la technologie se met au service de la science elle permet de comprendre et mesurer les changements de paramètres et mieux anticiper la préservation des espaces et des espèces. Le 22 février 2017, la biogéographe Aurélie Davranche, membre de l’unité de recherche LETG- Angers, nous dévoile le fonctionnement de ces technologies de pointe !
Les zones humides : des espaces fragiles et dynamiques
Les zones humides sont des écosystèmes fragiles et dynamiques, sensibles aux changements climatiques et à l’utilisation des terres et riches en biodiversité. Pendant des siècles, elles ont été considérées comme ayant peu ou pas de valeur, et la plupart ont été drainées ou transformées. L’une des fonctions les plus connues des zones humides est de fournir un habitat aux oiseaux qui les utilisent pour la reproduction, la nidification et l’élevage des jeunes. Les oiseaux utilisent aussi les milieux humides comme abri, source d’eau potable et pour l’alimentation, le repos et les interactions sociales. Certains oiseaux aquatiques se sont adaptés aux zones humides à tel point que leur survie en tant qu’espèce dépend de la disponibilité de certains types de milieux humides dans leur aire de répartition géographique.
Suivi des hots spots de biodiversité par satellites
La télédetection : une science plus forte que l’oeil humain pour observer les zones humides
La télédétection est la science de l’obtention d’informations sur des objets ou des zones à distance, généralement depuis des aéronefs ou des satellites. L’œil humain ne peut voir qu’une petite partie de la lumière ou « spectre électromagnétique ». Les couleurs que nous voyons sont celles que nous associons généralement à un arc-en-ciel. Quand la longueur d’onde du spectre électromagnétique devient trop élevée ou trop basse, elle devient invisible à l’œil humain. Les capteurs de télédétection utilisent non seulement la lumière visible, mais aussi d’autres bandes du spectre électromagnétique telles que l’infrarouge, le radar et l’ultraviolet.
Depuis le lancement de la série de capteurs Landsat en 1972 par les américains, on assiste à une augmentation exponentielle du nombre de satellites, notamment en Europe, et de capteurs aéroportés (sur avion, drone, cerf-volant…) disponibles pour informer et faire progresser les connaissances sur les zones humides. La réflectance de la lumière dans le proche infrarouge, par exemple, est fortement liée à la structure interne de la végétation et à la quantité d’eau. Cela permet d’identifier la flore et de mesurer des paramètres biophysiques comme l’évolution des niveaux d’eau ou des mesures de la végétation (taille, densité…) liées à la sélection des milieux par les oiseaux. La télédétection fournit ainsi des informations périodiques qui sont essentielles pour comprendre les habitats de ces écosystèmes dynamiques.
Les biogéographes Aurélie Davranche et Julie Campagna membres de l’unité de recherche LETG- Angers (littoral, environnement, télédétection, géomatique) s’intéressent à ces données pour mettre au point des outils de suivi de zones humides réputées pour leur intérêt avifaunistique, afin d’aider la prise de décision pour leur gestion et conservation durable. C’est Aurélie Davranche, Maitre de Conférences, Unité Mixte de Recherche LETG (Littoral-Environnement-Télédétection-Géomatique), Ecologue et Géographe, à l’université d’Angers qui nous éclairera sur ces technologies d’avenir lors de cette soirée.
Informations pratiques
Rendez-vous le Mercredi 22 Février 2017 à 20h30
Lieu : à La Maison du Lac de Grand-Lieu à Bouaye
Cet événement est gratuit et sans réservation dans la limite des places disponibles.
Programme complet des conférences 2016- 2017
Une conférence par mois autour de la thématique au fil de l'eau. Découvrez le programme du nouveau cycle de conférence de La Maison du Lac de Grand-Lieu.
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Les zones humides : des espaces fragiles et dynamiques
Les zones humides sont des écosystèmes fragiles et dynamiques, sensibles aux changements climatiques et à l’utilisation des terres et riches en biodiversité. Pendant des siècles, elles ont été considérées comme ayant peu ou pas de valeur, et la plupart ont été drainées ou transformées. L’une des fonctions les plus connues des zones humides est de fournir un habitat aux oiseaux qui les utilisent pour la reproduction, la nidification et l’élevage des jeunes. Les oiseaux utilisent aussi les milieux humides comme abri, source d’eau potable et pour l’alimentation, le repos et les interactions sociales. Certains oiseaux aquatiques se sont adaptés aux zones humides à tel point que leur survie en tant qu’espèce dépend de la disponibilité de certains types de milieux humides dans leur aire de répartition géographique.
Suivi des hots spots de biodiversité par satellites
La télédetection : une science plus forte que l’oeil humain pour observer les zones humides
La télédétection est la science de l’obtention d’informations sur des objets ou des zones à distance, généralement depuis des aéronefs ou des satellites. L’œil humain ne peut voir qu’une petite partie de la lumière ou « spectre électromagnétique ». Les couleurs que nous voyons sont celles que nous associons généralement à un arc-en-ciel. Quand la longueur d’onde du spectre électromagnétique devient trop élevée ou trop basse, elle devient invisible à l’œil humain. Les capteurs de télédétection utilisent non seulement la lumière visible, mais aussi d’autres bandes du spectre électromagnétique telles que l’infrarouge, le radar et l’ultraviolet.
Depuis le lancement de la série de capteurs Landsat en 1972 par les américains, on assiste à une augmentation exponentielle du nombre de satellites, notamment en Europe, et de capteurs aéroportés (sur avion, drone, cerf-volant…) disponibles pour informer et faire progresser les connaissances sur les zones humides. La réflectance de la lumière dans le proche infrarouge, par exemple, est fortement liée à la structure interne de la végétation et à la quantité d’eau. Cela permet d’identifier la flore et de mesurer des paramètres biophysiques comme l’évolution des niveaux d’eau ou des mesures de la végétation (taille, densité…) liées à la sélection des milieux par les oiseaux. La télédétection fournit ainsi des informations périodiques qui sont essentielles pour comprendre les habitats de ces écosystèmes dynamiques.
Les biogéographes Aurélie Davranche et Julie Campagna membres de l’unité de recherche LETG- Angers (littoral, environnement, télédétection, géomatique) s’intéressent à ces données pour mettre au point des outils de suivi de zones humides réputées pour leur intérêt avifaunistique, afin d’aider la prise de décision pour leur gestion et conservation durable. C’est Aurélie Davranche, Maitre de Conférences, Unité Mixte de Recherche LETG (Littoral-Environnement-Télédétection-Géomatique), Ecologue et Géographe, à l’université d’Angers qui nous éclairera sur ces technologies d’avenir lors de cette soirée.
Informations pratiques
Rendez-vous le Mercredi 22 Février 2017 à 20h30
Lieu : à La Maison du Lac de Grand-Lieu à Bouaye
Cet événement est gratuit et sans réservation dans la limite des places disponibles.
Programme complet des conférences 2016- 2017
Une conférence par mois autour de la thématique au fil de l'eau. Découvrez le programme du nouveau cycle de conférence de La Maison du Lac de Grand-Lieu.