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Changements climatiques et disparition de la biodiversité : résilience ou résistance ?

Jeudi 9 décembre 2021, La Maison du Lac de Grand-Lieu accueillait une « Journée d’échanges » du GRAINE Pays de la Loire : présentations, débats et ateliers pratiques ont permis à quelques 70 participants de partager réflexions et expériences autour du thème « Changements climatiques et disparition de la biodiversité : résilience ou résistance ? ». De quoi valoriser et alimenter notre mission d’éducation à l’environnement !

Le GRAINE et les Journées d’échanges

GRAINE Pays de la Loire, c’est le réseau régional d’éducation à l’environnement et à la citoyenneté vers un développement durable (EEDD). Il fédère les acteurs engagés dans cette thématique, afin de : développer l’Education à l’Environnement à l’échelle des Pays de la Loire, assurer la formation et l’information de ses membres et leur proposer des moments de rencontre, de discussions et d’échange de pratiques.

Les « Journées d’échanges » sont un exemple d’action organisée par le GRAINE depuis 2010, afin de favoriser les échanges et la mutualisation au sein du réseau : elles sont ouvertes à ses membres, aux acteurs de l’éducation à l’environnement en général ainsi qu’aux professionnels des thèmes abordés. Leurs objectifs : valoriser des projets mis en place, favoriser le développement d’actions collectives et fédérer les acteurs de l’EEDD.

 

Une Journée d’échanges à La Maison du Lac de Grand-Lieu

Pour organiser une Journée d’échanges, les membres du GRAINE Pays de la Loire déposent leur candidature auprès du réseau : en 2021, trois Journées d’échanges ont été programmées et La Maison du Lac de Grand-Lieu a été sélectionnée pour accueillir l’une d’entre elles !

Jeudi 9 décembre 2021, nous avons ainsi reçu quelques 70 participants issus d’une trentaine de structures autour du thème : « Changements climatiques et disparition de la biodiversité : résilience ou résistance ? ».

Comment les citoyens perçoivent-ils l’effondrement de la biodiversité et le réchauffement climatique ? Comment envisagent-ils les actions à mettre en place pour enrayer la destruction des écosystèmes ? Pour introduire la journée de manière très concrète, Anaïs Roccis sociologue à l’ADEME, Agence de la transition écologique, a présenté les résultats du baromètre ADEME sur les représentations sociales du réchauffement climatique.

 

Des constats scientifiques… aux solutions !

Place ensuite aux faits, à travers le regard croisé de quatre intervenants* issus des mondes de la recherche scientifique, de l’environnement, de l’agriculture et des politiques publiques. Le réchauffement climatique n’est plus à démontrer et son impact sur la biodiversité est fort : il provoque, en particulier, le déplacement, la concentration, et même, la disparition d’espèces.

Des constats peu réjouissants… mais qui constituent aussi un point de départ à des échanges et réflexions entre intervenants et participants, autour des solutions développées pour réduire les impacts du réchauffement climatique ou freiner l’effondrement de la biodiversité.

Et des solutions, il en existe ! Place à l’action, à travers 8 ateliers pratiques et ludiques, menés par des professionnels de milieux variés : tourisme, architecture et paysage, agriculture, spectacle et culture… L’objectif : mettre l’accent sur le positif, sur ce qui est mené concrètement à l’échelle locale, de manière collective ou individuelle. Autant d’exemples de projets réalisés ou à imaginer, autour d’un objectif : limiter le réchauffement climatique et lutter contre la perte de la biodiversité.

*Laurent Godet, directeur de recherches au Centre National de la Recherche Scientifiques (CNRS) ; Cyril Roussel, animateur régional pour l’Office Français de la Biodiversité (OFB) ; Lena Leducq, chargée de mission pour la Direction Régionale de l’Agriculture de l’Alimentation et de la Forêt (DRAAF) ; et Philippe Della valle, responsable du pôle forêt biodiversité pour Cap Atlantique (communauté d’agglomération de la Presqu’île de Guérande – Atlantique).

 

 

Éducation à l’environnement : le cœur de notre mission

La Maison du Lac de Grand-Lieu est membre du réseau GRAINE depuis son ouverture, en 2014. Cette adhésion reflète très concrètement la double mission de la structure, à la fois centre de ressources scientifiques et centre départemental d’éducation à l’environnement.

En collaboration avec le Graine et les associations du réseau, notamment, La Maison du Lac de Grand-Lieu agit pour sensibiliser son public à la biodiversité des zones humides.


Crédits photo : V. Bauza, La Maison du Lac de Grand-Lieu

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LA MAISON DU LAC DE GRAND-LIEU, C’EST :

+ de 20.000 personnes touchées par les actions de médiation, dont 15.000 entrées payantes accompagnées d’un médiateur scientifique.
+ de 3000 auditeurs – scolaires et étudiants – accueillis en journées complètes autour de projets pédagogiques.

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