? Le jour du quoi ?
Chaque année, l’ONG Global Footprint Network calcule « le Jour du dépassement », en s’appuyant sur des millions de données statistiques fournies par 200 pays. Il détermine la date à partir de laquelle l’empreinte écologique humaine dépasse la biocapacité de la Terre. En clair, nous avons consommé en moins de 8 mois l’intégralité des ressources naturelles que la nature peut nous fournir pour 12 mois : à partir d’aujourd’hui et pendant plus de 4 mois, nous vivons à crédit sur les ressources que nous offre la planète.
Jour du dépassement et zones humides
À La Maison du Lac de Grand-Lieu, notre mission est de sensibiliser les citoyens à la connaissance et préservation des zones humides. Mais pourquoi tant d’intérêt pour celles-ci ?! Les zones humides sont des milieux naturels qui nous offrent de nombreux services et des ressources exceptionnelles, souvent méconnus ou ignorés ! On pense à la ressource en eau, bien sûr, mais ce n’est pas tout.

Crédit photo : Morgane Montoux
Les zones humides dépolluent l’eau et nous protègent contre les inondations ; elles offrent des pâturages très riches qu’affectionnent les troupeaux, un cadre de vie agréable et des espaces de loisirs ; ce sont également des réservoirs importants de biodiversité. Les valeurs qu’elles présentent sont aussi précieuses que variées : économique, touristique, récréative, culturelle, patrimoniale, éducative, esthétique, scientifique, de service de production et d’approvisionnement, pour la santé humaine…
Malheureusement, malgré tous les services que nous rendent les zones humides, elles tendent à disparaître sous la pression anthropique (c’est-à-dire à cause de l’activité humaine et de ses effets parfois néfastes).
En 2020… et après ?
En 2020, la crise sanitaire générée par l’épidémie de coronavirus aura eu un effet bénéfique pour l’environnement : « grâce » à la mise en pause de l’activité humaine pendant quelques mois à l’échelle globale, ce Jour du dépassement a été retardé de 3 semaines par rapport aux prévisions.
S’il est, d’une part, évidemment impensable de faire de cette nouvelle une raison de se réjouir de la crise sanitaire et économique que nous traversons, il serait également dangereux de se satisfaire de ce léger recul. C’est une crise (heureusement) exceptionnelle qui nous a contraint à modifier nos habitudes de consommation des ressources naturelles : seul un changement de modèle souhaité, engagé et assorti de mesures concrètes nous permettra de gagner durablement du terrain sur ce Jour du dépassement.
? Le jour du quoi ?
Chaque année, l’ONG Global Footprint Network calcule « le Jour du dépassement », en s’appuyant sur des millions de données statistiques fournies par 200 pays. Il détermine la date à partir de laquelle l’empreinte écologique humaine dépasse la biocapacité de la Terre. En clair, nous avons consommé en moins de 8 mois l’intégralité des ressources naturelles que la nature peut nous fournir pour 12 mois : à partir d’aujourd’hui et pendant plus de 4 mois, nous vivons à crédit sur les ressources que nous offre la planète.
Jour du dépassement et zones humides
À La Maison du Lac de Grand-Lieu, notre mission est de sensibiliser les citoyens à la connaissance et préservation des zones humides. Mais pourquoi tant d’intérêt pour celles-ci ?! Les zones humides sont des milieux naturels qui nous offrent de nombreux services et des ressources exceptionnelles, souvent méconnus ou ignorés ! On pense à la ressource en eau, bien sûr, mais ce n’est pas tout.
Crédit photo : Morgane Montoux
Les zones humides dépolluent l’eau et nous protègent contre les inondations ; elles offrent des pâturages très riches qu’affectionnent les troupeaux, un cadre de vie agréable et des espaces de loisirs ; ce sont également des réservoirs importants de biodiversité. Les valeurs qu’elles présentent sont aussi précieuses que variées : économique, touristique, récréative, culturelle, patrimoniale, éducative, esthétique, scientifique, de service de production et d’approvisionnement, pour la santé humaine…
Malheureusement, malgré tous les services que nous rendent les zones humides, elles tendent à disparaître sous la pression anthropique (c’est-à-dire à cause de l’activité humaine et de ses effets parfois néfastes).
En 2020… et après ?
En 2020, la crise sanitaire générée par l’épidémie de coronavirus aura eu un effet bénéfique pour l’environnement : « grâce » à la mise en pause de l’activité humaine pendant quelques mois à l’échelle globale, ce Jour du dépassement a été retardé de 3 semaines par rapport aux prévisions.
S’il est, d’une part, évidemment impensable de faire de cette nouvelle une raison de se réjouir de la crise sanitaire et économique que nous traversons, il serait également dangereux de se satisfaire de ce léger recul. C’est une crise (heureusement) exceptionnelle qui nous a contraint à modifier nos habitudes de consommation des ressources naturelles : seul un changement de modèle souhaité, engagé et assorti de mesures concrètes nous permettra de gagner durablement du terrain sur ce Jour du dépassement.
Prêt.e à calculer votre propre Jour du dépassement ? C’est par ici !
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